November 18, 2021

Jentrai avec Grace a ma moitie au salon. Y sentait ma mousse et lhumidite.

Jentrai avec Grace a ma moitie au salon. Y sentait ma mousse et lhumidite.

Publie Mon 30 decembre 2014

dating akron

Des millions de rats ainsi que souris se disperserent pour l’ensemble de cotes des que nous eumes eclaire tous les cloisons qui navaient nullement surpris de lumiere voili tout 1 siecle.

Nous fermames votre porte derriere nous , ainsi, Un vent souffla, remuant des papiers deposes du rames en coins. Sa lumiere tomba via ces papiers , et nous vimes pour vieilles ecritures et quelques dessins en moyen possible age.

Quelques portraits dancetres etaient suspendus aux cloisons verdis avec le temps. Leurs ancetres avaient un regard altier et severe comme sils voulaient penser

Tu meriterais Ce fouet !

Les jamais resonnaient Avec toute la maison. Mon echo repondit pour ma toux, Un meme echo qui jadis repondait pour mes aieux

Notre vent hurlait et gemissait. Quelquun sanglotait au tuyau de la cheminee , et Un desespoir se faisait sentir au sein de ces sanglots. De grosses gouttes pour pluie frappaient les vitres troubles , et Le bruit nous donnait Mon cafard.

Oh . ancetres, ancetres ! dis-je avec Grace a mon soupir significatif. Si jetais ecrivain, jecrirais une longue histoire en regardant ces portraits. Dire que tous de ces vieillards a ete jeune jadis et que tous ou chacune a eu son roman et quel roman . Regarde par exemple cette vieille femme, ma grand-mere. Une telle cherie laide, presque monstrueuse, a son histoire, interessante du plus bas degre. Vois-tu, demandai-je a ma femme, vois-tu ce miroir, la, dans le coin ?

Et j’ designai mon grand miroir encadre pour bronze noir, pendu dans le coin, pres d’un portrait ma grand-mere.

votre miroir possede de force malefique Cela a perdu la grand-mere. Elle la paye une somme fabuleuse et raya site de rencontre ne sen separa jamais, jusqua le dernier soupir. Cette se mirait dessus nuit et moment, ne cessait aucune sy analyser, aussi en sussotant et en buvant. Des que se couchait, Votre mettait tout pres delle au lit et, du mourant, cette pria quon Un mit au sein d’ Ce cercueil avec Grace a cette . Lorsque une volonte na Manque ete respectee, cest seulement parce que Ce miroir est super grand pour entrer dans le cercueil.

cette avait l’air coquette ? demanda ma femme.

is anderson cooper dating andy cohen

Peut-etre Correctement. Pourtant navait-elle Manque dautres miroirs ? Pourquoi sest-elle attachee precisement pour celui-la ? Non, la chere amie, Cela y avait la, sans pas de doute, mon mystere terrible. Il ne saurait de etre autrement. La legende affirme quil y a 1 diable du fond de ce miroir et que ma grand-mere avait votre faible marque vis-i-vis des diables. Evidemment, cest completement absurde ; cela dit, enfin il est incontestable que votre miroir possede de la puissance mysterieuse.

Jessuyai votre poussiere, me regardai dedans et jeclatai pour rire. Ce miroir etait deformant , et ma physionomie sen trouva toute tordue Ce nez avait demenage via ma joue gauche, Ce menton setait dedouble et avait change de place en outre.

Quel drole pour gout avait ma grand-mere ! mecriai-je.

Ma femme sapprocha, indecise, se mira a son tour et aussi quelque chose dhorrible arriva. Cette palit, trembla de tous les membres et poussa Le cri. Ce chandelier sechappa pour sa main, roula partout , et sa bougie seteignit. Les tenebres nous entourerent. En meme temps libre, jentendis de chute lourde pres pour votre serviteur ; ma moitie est tombee evanouie.

Votre vent gemit, plus lugubre encore, des rats se mirent a arpenter au sein de l’ensemble de sens, quelques souris frolerent Plusieurs papiers epars. Mes cheveux se dresserent via ma tete lorsquun volet sarracha d’une fenetre et tomba de bas avec Grace a fracas. Ma lune apparut derriere la fenetre.

Je saisis ma moitie Avec mes bras et lemportai hors en salon de faire mes aieux. Cette ne reprit connaissance que Ce lendemain soir.

Un miroir ! Donnez-moi Notre miroir ! dit-elle aussitot. Ou est Ce miroir ?

Toute la semaine, sans manger, sans boire, sans dormir, elle demandait quon lui apportat Un miroir. Celle-ci sanglotait, sarrachait la tignasse, se desesperait ; enfin, Notre medecin declara quelle pourrait mourir dinanition et que le etat est vraiment.

Du coup, du surmontant la peur, je descendis pour nouveau dans le salon et apportais pour ma moitie Un miroir ma grand-mere. Du le voyant, cette se mit a rire pour plaisir, enfin ils Votre saisit, lembrassa , et Ce regard ne sen detacha plus.

Et maintenant, au bout pour 10 piges, se contemple forcement dans le miroir, sans cesser un clin d’oeil. Est-ce Correctement votre serviteur ? murmure-t-elle , et concernant l’ensemble de ses joues apparait, avec Grace a quelques coloris, de la expression de felicite et dextase. Voili, cest moi. Tout ment, sauf Le miroir. Les mecs mentent , et mon mari ! Oh . si je metais vue avant, quand je savais comment j’suis de realite, jamais j’ naurais epouse votre homme ! Cela nest jamais digne pour moi. Vos chevaliers les Pas beaux et tous les plus nobles devraient etre a faire mes pieds . Une fois, marretant derriere ma moitie, je regardai inopinement dans le miroir et j’ decouvris Ce terrible secret.

J’ vis au sein de sa glace de cherie dune beaute eblouissante, comme jamais je nen ai eu eu au sein d’ la vie. Cetait une belle merveille, 1 harmonie inouie de beaute, de distinction et damour.

Cela dit, comment cela sest-il fera ? Pourquoi ma moitie, laide et disgracieuse, paraissait-elle quand jolie dans le miroir ? Pourquoi ?

Cest parce que Notre miroir deformant avait deforme ma figure laide de ma cousine , ainsi, ce deplacement quelques details avait fourni fortuitement un resultat merveilleux.

Et iApresent tous les 2, ma femme et mon emmenagement, nous sommes assis en face du miroir et nous regardons une surface sans en detacher les yeux. Notre front se deplace via ma a gauche, notre menton se dedouble et sen va de cote, et sa figure ma cousine reste 1 merveille et une passion folle et absurde sempare pour votre serviteur.

Ha ! ha ! ha . eclate-je dun rire strident.

Et ma femme murmure tout bas

Que je suis belle .

(Anton Tchekhov, livre inedit traduit avec Halina Izdebeka, in Votre Courrier dEpidaure, revue medico-litteraire, cinquieme annee, n 4, avril 1938)

  • wordcamp

  • November 18, 2021
Leave Your Comment